LES DIFFERENTES CONTRAINTES RENCONTREES SUR L’EXPORTATION

 
L’agriculture malgache souffre d’une autre faiblesse structurelle : l’absence de traditions agraires pérennes, et la propension des agriculteurs locaux à pratiquer la  monoculture. Cet état de fait résulte surtout de l’absence de sécurité foncière et donc de  garanties pouvant être présentées aux banques pour des crédits d’investissement ou de campagne, du manque de moyens humain, matériel et financier, et de la faiblesse de la  recherche et développement ainsi que de la vulgarisation de nouvelles techniques agraires. Le secteur se caractérise aussi par la vente et l’exportation de produits non transformés à faible valeur ajoutée. Les problèmes des paysans dans le secteur agricole restent donc des obstacles pour l’exportation.
Plusieurs problèmes sont liés pour entraîner l’absence des normes des qualités des  produits. Il y a l’utilisation des méthodes traditionnelles, la pratique du taux d’emprunt élevé  par les institutions de crédit et le problème foncier.

Utilisation des méthodes traditionnelles
Les paysans utilisent encore des méthodes traditionnelles  qui ne  correspondent pas à l’évolution de la technologie et il en est de même pour les industries qui sont encore caractérisées par des manufactures. D’où les rendements obtenus ne sont pas de bonne qualité et ne correspondent pas aux normes exigées par les pays importateurs. D’où la non compétitivité de nos produits sur le commerce international. 
Le manque d’accès au financement
Le faible accès au crédit rural constitue un des blocages à l’amélioration de la productivité agricole (aménagement des parcelles, achats d’engrais, de pesticides,  d’insecticides ou pour le renouvellement des matériels). Il oblige donc les petits producteurs à  se cantonner à la culture d’autosubsistance, réduit les possibilités de diversification des  cultures sur des petits périmètres. Ainsi, les banques ou les micro-finances ont pratiqué un  taux de crédit élevé et exigent des garanties afin de réduire les risques.

 Le coût élevé de contrôle des normes
Nombreux sont les organismes qui s’occupent de l’établissement des normes au  niveau mondial. Nous pouvons citer entre autres, l’AFNOR (Agence Française de Normalisation), le CEN (Comité Européen de Normalisation) en Europe ou encore l’ISO (International Standard Organisation), l’EUREPGAP en Allemagne et enfin le CODEX. Ces systèmes de contrôle qualité employés dans l’industrie alimentaire, normes collectives privées, ne sont pas obligatoires -ils n’ont pas force de loi- mais dans la pratique, les importateurs, ne s’approvisionnent qu’auprès des exportateurs qui remplissent le cahier des
charges et possèdent un certificat de conformité avec les prescriptions de ces codes dans le souci de minimiser les risques. Du coté des exportateurs, ces normes privées sont des conditions nécessaires pour accéder à des marchés de haute qualité comme les supermarchés nord européens, qui exigent la norme Global GAP. Or, ces marchés à haut rendement peuvent être cruciaux pour des pays dont les coûts de production et de transport sont élevés.

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