LES BARRIERES A L’EXPORTATION A MADAGASCAR

  

La barrière la plus citée concerne les ressources de l’entreprise, c’est le manque de fonds de roulement. L’activité à l’international demande une bonne gestion de trésorerie étant donné le décalage temporel entre la production et l’encaissement des recettes. D' ailleurs, les fournisseurs, qui sont majoritairement locaux, doivent être payés dans un délai assez limité alors que les clients de leur côté ne procèdent au paiement qu'après réception des produits.
Ainsi, un perpétuel problème de trésorerie se pose aux entreprises.  Le manque de moyen de production est un obstacle à l'exportation pour les entreprises  malagasy. Elles sont limitées dans leur système de production alors elles ne peuvent pas faire face à une commande de grande quantité. Certaines entreprises  utilisent des moyens plutôt artisanaux alors que ce processus présente une limite dans la production   le manque de structure au niveau des organisations est aussi une autre barrière a soulevé, ce qui handicape les entreprises pour le bon fonctionnement de leur activité. 

Comment  l’absence d’une veille stratégique empêche les entreprises   de répondre au besoin  du marché ? 

Cette barrière se fait plus ressentie par les  grandes entreprises  exportatrices que les  petites entreprises. Les   gros firmes savent que ce manque de structure leur handicape par rapport à leurs concurrents parce qu'elles ne peuvent être plus  faire face à l'environnement.
Pour les barrières internes relatives à l’information, le manque d’information  sur le marchée constitue  un obstacle pour les firmes  a Madagascar  car elles ont de la difficulté à accéder aux informations sur les marchés internationaux.
C'est la recherche de la source d’information ainsi que les moyens à y accéder qui présentent un problème pour  eux. D'ailleurs, il faut noter que les sociétés  ne sont pas toutes dotées d’internet,  même si elles reconnaissent que cela pourrait leur être utile, à cause du coût exorbitant exigé par les  operateurs  en communication, donc le problème de moyen est présent également.

Qu’en est-il pour les barrières externes locales ? 
 Dans la catégorie de barrières externes locales, le facteur le plus cité est le problème lié aux matières premières. Le problème réside dans le non disponibilité surplace de certaines matières premières, notamment en ce qui concerne les entreprises de textile par exemple. Ainsi, ils doivent importer leurs intrants. Madagascar dispose des matières premières telles que le coton, la soie ou autres nécessaires pour la fabrication des intrants mais la production local n est pas suffisant  même  s’ il 'existe une   industrie spécialisée pour la transformation des matières premières  
On retrouve aussi dans cette catégorie les entreprises qui ont une collaboration avec les collectivités locales pour la fourniture de leurs matières premières comme le cas des entreprises dont les activités se rapportent aux produits tels que les épices, la vanille, le girofle et autres  produits locaux. Dans ces cas-ci, le problème est le manque d'entretien de la plantation de la part  de ces paysans ce qui réduit le rendement ainsi que la qualité des produits obtenus.


Comment  faire   pour  développer   les entreprises  exportatrices  ?
Les promoteurs  des entreprises  devront exploiter au  mieux toutes les informations qui leur parviennent. Pour cela, ils devront se former pour améliorer leur potentiel. Cette formation leur permettra  notamment de :
(se perfectionner en permanence et former aussi leurs collaborateurs.
(se recycler pour rester compétitifs et s’adapter aux contraintes du temps présent
(apprendre à bien gérer leur entreprise :
(se doter de l’esprit d’entreprise
Prendre des initiatives innovantes
Être des meneurs d’hommes et avoir le sens du commandement.
Avoir beaucoup de souplesse pour pouvoir s’adapter aux contraintes et aux évolutions constantes du marché.
Vivre  dans un milieu où on est   bien encadrées

Les  entreprises    malagasy sont encore retissant face à la mondialisation. Il y a ceux qui essayent en faisant de l’exportation et ceux qui se contentent juste du marché local. L’internationalisation des petites entreprises  est plurielle,  et qu’elle se fait à des rythmes très divers et souvent au gré des opportunités plutôt que par un cheminement entièrement planifié à l’avance. Les réseaux  sociaux   permettent aux entreprises de profiter de nouvelles opportunités selon leur cheminement et les marchés qu’elles convoitent. La capacité d’innovation est un élément clé de l’internationalisation, mais également une conséquence car il faut être apte à modifier rapidement ses produits ou même ses façons de faire selon les exigences des clients

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