ENFANT AUTISTE ET EXCLUSION SOCIALE


Le mot autisme vient de la grecque « autos » qui signifie « soi-même ». C’est un terme crée par  le psychiatre suisse appelé Eugen Bleuler en 1941 pour désigner le symptôme de la schizophrénie adulte qui est caractérisé par une perte de contact avec la réalité extérieure et une dissociation de la personnalité. En 1943, le pédopsychiatre allemand qui vivait en Amérique nommé Leo Kanner a découvert l’autisme d’une autre manière par l’observation des onze enfants qui  présentent les mêmes problèmes de communication et de repli sur soi qu’il arrive à faire une description clinique pour caractériser leur capacité qu’il la nomme « autisme infantile ». en 1944, Hans Asperger, un psychiatre a découvert une origine organique de l’autisme où il appelle neurobiochimique composé par des problèmes génétiques, qui décrit des enfants atteints de  « psychopathie autistique héréditaire ». En effet, Leo Kanner et Hans Asperger considèrent l’autisme comme une pathologie à part entière. 
Selon la classification internationale des maladies, l’autisme est trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales et caractérisé par un développement anormal au déficient. Il apparait avant l’âge de 3ans avec des perturbations caractéristiques du fonctionnement d’altération qualitative ou quantitative du comportement, ensuite  perturbation qualitative ou quantitative des interactions sociales et enfin répertoire de comportement, d’intérêts, et d’activités restreint, répétitif et stéréotypé.
L’autisme est un trouble de spectre autistique (TSA), lesquels sont inclus dans une catégorie plus vaste de troubles neuro-développementaux. 
- « L’autisme est trouble neurologique qui provoque des anomalies précises dans le cerveau » Grandin, 1997, p56
-« C’est un déficit perceptif » Van Dalen, 1994
- « C’est une manière d’être. Il est  envahissant, il teinte toute expérience, toute sensation, perception, pensée, émotions, tout aspect de la vie. Il n’est pas possible de séparer de la personne » Jim Sinclair, 1993
- « L’autisme n’est pas une maladie, pas plus que d’être homosexuel » Michelle Dawson
- « l’autisme est un trouble fondamental du développement, des fonctions motrices, cognitives et celle permettant l’acquisition du langage » jean Claude Maleval 
 Cause de l’autisme
Pour l’instant, la cause de l’autisme reste inconnue même si de nombreuses études ont été faites. On a établi ici que les facteurs génétiques sont une des causes majeures de l’autisme. On peut dire les facteurs environnementaux. On peut adopter un autre facteur par la structure ou le fonctionnement de cerveau différent. Beaucoup de personne pense que l’autisme est héréditaire, mais non, les études démontrent que ce n’est pas dû à des compétences parentales déficientes. 
Les différentes formes d’autisme
L’autisme st un état d’une ou plusieurs personnes qui se manifeste différemment pour chaque individu atteint. Selon l’OMS il ya 5 formes d’autisme dans le monde comme :
L’autisme infantile précoce qui se manifeste avec le retard métal défini par Leo kanner 1943
L’autisme atypique qui est trouble envahissant de développement non spécifié qui diffère de l’autisme infantile en raison de l’âge de revenu et de la neurologie qui se manifeste pour la premier fois après trois ans, par des anomalies de développement qui affectent pas obligatoirement tous les 3 domaines essentiels qui permettent de diagnostiquer un cas d’autisme infantile. 
Les troubles désintegratifs avec un développement normal au cours de deux premières années, suivis d’une perte significative des acquis dans au moins 2 des domaines suivants : interaction sociale, communication et comportement répétitif avec stéréotypées motrices maniérismes. 
Syndrome de Rett qui ne touche que les filles. Cette maladie génétique neurologique apparait après les 6 premiers mois de croissance du nourrisson et se distingue avant tout par des mouvements désordonnés des mains, mais également par un retard psychomoteur.
Le syndrome d’Asperger qui est la partie haute du trouble du spectre autistique. Il se manifeste par une altercation des comportements verbaux, tels que le contact visuel, les mimiques faciales, les postures et les gestes, l’incapacité à établir des relations avec son entourage, à partager ses plaisirs, ses centres d’intérêts.  Les comportements sont répétitifs, stéréotypés, associés à un rituel. Le QI est souvent très élevé avec l’utilisation de langage sophistiqué. 
 Les signes de l’autisme
Comme nous avons vu plus haut, l’autisme se manifeste différemment sur l’enfant et on trouve aussi différemment les signes de l’autisme aux enfants différents. C’est pourquoi la majorité d’entre eux  n’ont pas d’expression d’emmottions, absence de réaction quand on lui parle (regard, sourire, écoute, voix…), avec le langage peu ou pas développé, ils ont des difficultés à comprendre des ordres simples , absences de jeux adaptés avec les jouets, ils n’ont pas de plaisir au jeu du coucou , ou lorsqu’on le fait sauter les genoux, absence de jeux adaptés avec les jouets et surtout pas d’intérêt pour les autres enfants. Ils n’apprécient pas les changements, rit de façon inappropriée, indique ses besoins en utilisant la main d’un adulte, manifeste de l’indifférence, présence de comportement bizarre, fait tourné des objets, les interactions sont unilatérales, manque de jeux imaginatifs, manque de contact oculaire
 Exclusion sociale
L’exclusion sociale est la mise à l’écart d’un individu ou groupe de personnes dans la société, elle  peut être volontaire ou subi.  Pour Castel : « l’exclusion sociale réfère clairement à un statut qu’on attribue à une personne », ainsi elle fragilise les liens sociaux et entraine la non reconnaissance de la personne ou de l’attribution d’un statut. 
Cette exclusion sociale atteint aujourd’hui plusieurs personnes, mais il parait être volontaire comme le cas de personnes de certains délinquants, des criminels, c'est-à-dire la transgression des normes sociales et aussi des bandes de jeunes haïssant la société, et les SDF qui n’acceptent pas l’accueil dans des centres d’hébergement. 
Elle peut être aussi involontaire comme la pauvreté, précarité, les populations fragilisées par exemple les chômeurs les sans diplômes les SDF, illettrés, ceux qui sont en situation de monoparentale, les personnes âgées et les personnes défavorisées comme les enfants autistes.
Par conséquent, ces individus sont réduits à un stéréotypé et préjugé faits par la société ainsi qu’ils ont privé de la majorité de mode de vie de la société comme l’accès insuffisant aux droit sociaux c'est-à-dire ils sont toujours dans les listes d’attente dans plusieurs domaines par exemple dans le domaine de la santé, dans l’éducation surtout les enfants, aux services sociaux, de la sécurité sociale ou insuffisance de sécurité, discrimination par l’agence pour l’emploi. En cela, ils ont des manques aux participations sociales. Par conséquent, ils ont des manques à la conformité avec les normes et les valeurs sociales associées à la citoyenneté.
 Education
Etymologiquement, l’éducation vient du latin educatio qui veut dire mise en œuvre propre à assurer la formation et le développement d’un être humain ou bien ces moyens eux-mêmes.
Selon Durkheim dans éducation et sociologie, « l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux qui réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné ». 
Sociologie de l’éducation : on peut dire alors que l’éducation est le moyen de préparer l’enfant à sa propre existence que cela favorise son intégration dans la société qui se fait par le biais de la socialisation que la famille, l’école fait. 
Est socialisation, le processus par lequel l’individu intériorise les modèles culturelles dans la société c'est-à-dire apprendre les individus à vivre dans la société, à respecter les normes e les valeurs.  Pour Jean Piaget, l’éducation c’est l’état des interactions des enfants et  toute autre personne dans la société dans laquelle ils évoluent.   
Dans cette partie, nous avons parlé de ce qu’on entend par autisme, l’exclusion sociale et l’éducation avec un état des lieux et l’approche méthodologique. Dans la partie suivante, nous allons discuter les problèmes rencontrés par les enfants autistes.  
Extrait  mémoire : RAKOTOMALALA Sitraka Nomena Maminirina

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