IMPORTER EN TOUTE SECURITE
I-b. Les formalités préalables de dédouanement essentielles à
retenir
Ø Le Titre du transport : document
délivré par la compagnie de navigation sur laquelle est indiqué le propriétaire
réel destinataire des marchandises.
Ø La Conduite et mise en douane : faite
par les consignataires afin de déclencher le dédouanement (se traduit par le
dépôt de manifeste sur lequel le TTP est inscrit + débarquement des
marchandises en MAD).
Ø Le BSC : pour toute
importation de marchandise à destination de Madagascar dont la valeur est supérieure à 100 EUR.
Ø Les documents exigibles (facture
définitive dument domiciliée auprès d’un intermédiaire agréé, titre de
transport, carte NIF pour une première opération, note de colisage, différentes
autorisations pour des marchandises frappées d’une prohibition relative…).
Quelques notions clés du
dédouanement :
§ L’ordre
de transit : lettre par laquelle l’importateur donne mandat au CAD à
dédouaner pour son compte.
§ L’enregistrement
de la déclaration dans le système informatisé de dédouanement (SYDONIA) et la soumission des documents en annexe par
le CAD.
§ La
Vérification des énonciations dans la déclaration.
§ La
liquidation des droits et taxes y afférents selon la loi tarifaire définie
par Loi de finance et suivant le circuit de la déclaration (vert, jaune, rouge
ou bleu).
§ Le
Paiement des droits et taxes sur avis de paiement à la
caisse pour un montant ≤ 200000MGA et à la banque libellée au nom du Receveur
des douanes si > 200000MGA et paiement à la banque du montant de prestation
GASYNET (PGN) afférente aux marchandises qui y sont assujetties et libellé au
nom de ce dernier.
§ Le
Paiement des redevances et taxes parafiscales auprès
des entreprises manutentionnaires dans les ports.
§ L’autorisation
de sortie et l’enlèvement des marchandises.
Scanner
a) Qu'est ce qu'un scanner ?
Un scanner est un
instrument d'inspection non intrusif pour :
·
La
sécurisation des échanges commerciaux internationaux ;
·
L'optimisation
des recettes douanières ;
·
La
facilitation des échanges commerciaux.
b) Son fonctionnement :
·
Permet
de détecter les explosifs, armes à feux, armes nucléaires, la drogue et les
autres produits prohibés dissimulés dans les chargements maritimes ;
·
Permet
de visualiser l'intégralité du chargement.
c) Durée du scanning :
Trente secondes en maximum, car
le HCVP (Heinnan Cargo vision Portail) est un scanner fixe dernier model
éventuellement.
d) Avantages :
Le scanner permet de :
·
Lutter
contre le terrorisme et la contrebande ;
·
Contrôler
la quantité, la nature et beaucoup d'autres aspects de la transaction, sans
intervention physique/manuelle sur le chargement ;
·
Faire
une inspection rapide et plus en profondeur un plus grand nombre de
chargements ;
·
Faciliter
les échanges commerciaux, qui seront rendus plus sûrs, plus rapides et plus
protégés contre le vol et dommage sur les marchandises occasionnés lors des
inspections physiques.
La mise en
place d’un Scanner :
La mis en place des scanner répond aux trois
grands soucis cites ci-après.
Ø La sécurisation
des échanges commerciaux internationaux :
·
Le
premier objectif d’implantation des scanners sur le port est certainement de
sécuriser les échanges commerciaux internationaux de Madagascar ;
·
Les
scanners doivent permettre de détecter les explosifs, armes a feu, armes
nucléaires, la drogue et les autres produits prohibes dissimiles dans les
changements maritimes ;
Ø
L’optimisation
de recettes douanières :
·
Le
second objectif vise à optimiser les recettes des douanières a travers
l’utilisation des outils le plus modernes et sophistiques permettant
d’inspecter plus rapidement et plus en profondeur un plus grand nombre de
chargements que ne le permet l’inspection physique classique. L’inspection
physique est longue, contraignante et difficile d’un point de vue humain.
·
Les
scanner offrent des solutions à ces problèmes a travers une visualisation
complète de l’intégralité du chargement. Ils permettent de contrôler la
quantité, la nature et beaucoup d’autres aspects de la transaction, sans
intervention physique/manuelle sur le chargement.
Ø
Et
la facilitation des échanges commerciaux :
·
L’avantage
qui satisfera sans doute la majorité des operateurs est la facilitation des
échanges commerciaux, qui seront rendus plus surs, plus rapides et plus
protégés contre les voles et dommages sur les marchandises occasionnés lors de
inspections physique ;
·
Grace
a l’efficacité et a la rapidité du passage au scanner, la compétitivité et
l’attractivité des ports de Madagascar seront considérablement
améliorées ;
·
Les
scanner jumelés avec le réseau Trade Net simplifieront également les procédures
de dédouanement.
Calculer approximativement les coûts d’import peut s’avérer
dangereux, car de petites erreurs peuvent avoir des conséquences dramatiques
sur votre marge commerciale, et vous pourriez vous retrouver à devoir financer
le projet de votre poche…
Voici donc 5 conseils pour budgéter correctement un projet d’import :
Voici donc 5 conseils pour budgéter correctement un projet d’import :
1. Confirmez votre
coût d’achat
Il
est primordial de s’assurer de ce qui est et n’est pas inclus dans le coût
d’achat de vos marchandises.
La première vérification, évidente, consiste à valider que le prix qu’on vous a coté correspond bien, point par point, au produit demandé : assurez-vous qu’aucune option n’a été laissée de coté, et que le devis est bien tout inclus. Des erreurs classiques à ce niveau : ne pas vérifier que l’emballage, l’étiquetage sont inclus, ou qu’il n’y aura pas de surcoût à prévoir comme une création de moule pour la fabrication.
Un autre point important à confirmer est l’incoterm utilisé dans la cotation. Êtes-vous supposé prendre possession des marchandises à la sortie de l’usine (ex-works) ou bien lorsqu’elles seront chargées sur le bateau (FOB) ? Ou lorsqu’elles arrivent au port destination (CIF)?
L’impact sur vos coûts est de toute évidence important : faites attention, de nombreux incoterms existe
La première vérification, évidente, consiste à valider que le prix qu’on vous a coté correspond bien, point par point, au produit demandé : assurez-vous qu’aucune option n’a été laissée de coté, et que le devis est bien tout inclus. Des erreurs classiques à ce niveau : ne pas vérifier que l’emballage, l’étiquetage sont inclus, ou qu’il n’y aura pas de surcoût à prévoir comme une création de moule pour la fabrication.
Un autre point important à confirmer est l’incoterm utilisé dans la cotation. Êtes-vous supposé prendre possession des marchandises à la sortie de l’usine (ex-works) ou bien lorsqu’elles seront chargées sur le bateau (FOB) ? Ou lorsqu’elles arrivent au port destination (CIF)?
L’impact sur vos coûts est de toute évidence important : faites attention, de nombreux incoterms existe
2. Calculez votre
coût de transport
Ici
vous allez avoir besoin de cotations de la part de transitaires. La première
étape est de décider quel mode de transport vous souhaitez.
Les 3 options principales étant : le transport maritime (moins cher, plus long), l’aérien (plus cher, plus rapide). Prenez en compte le volume et le poids total de votre cargaison : le transport aérien peut se révéler économique si vous avez de petites quantités, ou des produits très légers à transporter. Une fois le mode de transport choisi, assurez-vous des adresses d’origine et de destination des marchandises, la plupart des transitaires internationaux peuvent vous faire un devis sur une région et pas nécessairement une ville précise.
Demandez des devis, assurez-vous de vérifier tous les détails ; les transitaires doivent inclure dans leur devis non seulement le coût du transport, mais également plusieurs taxes et surcharges liées au transport international.
Soyez aussi vigilant en ce qui concerne l’assurance pour le transport ; ne faites pas transporter vos marchandises sans assurances.
Demandez à ce qu’elle soit incluse dans le devis qui vous sera établi.
Les 3 options principales étant : le transport maritime (moins cher, plus long), l’aérien (plus cher, plus rapide). Prenez en compte le volume et le poids total de votre cargaison : le transport aérien peut se révéler économique si vous avez de petites quantités, ou des produits très légers à transporter. Une fois le mode de transport choisi, assurez-vous des adresses d’origine et de destination des marchandises, la plupart des transitaires internationaux peuvent vous faire un devis sur une région et pas nécessairement une ville précise.
Demandez des devis, assurez-vous de vérifier tous les détails ; les transitaires doivent inclure dans leur devis non seulement le coût du transport, mais également plusieurs taxes et surcharges liées au transport international.
Soyez aussi vigilant en ce qui concerne l’assurance pour le transport ; ne faites pas transporter vos marchandises sans assurances.
Demandez à ce qu’elle soit incluse dans le devis qui vous sera établi.
3. Estimez les
droits de douanes
C’est
ici que ça se complique. Les douanes lèvent des taxes à l’importation lorsque
des marchandises commerciales rentrent sur leur territoire. Pour connaître le
droit de douane applicable, vous devez savoir dans quelle catégorie vos
marchandises sont inclues, tel que le définit le HS code .
Votre transitaire peut vous aider, tout comme votre bureau de douane local. D’une catégorie de produit à l’autre, même pour des produits très similaires, le droit de douane peut varier de 0 à 20% ou plus du coût d’import ! Rappelez-vous que les droits de douanes s’appliquent sur la valeur totale des produits à l’importation (c’est à dire : coût d’achat + transport + assurance)..
Votre transitaire peut vous aider, tout comme votre bureau de douane local. D’une catégorie de produit à l’autre, même pour des produits très similaires, le droit de douane peut varier de 0 à 20% ou plus du coût d’import ! Rappelez-vous que les droits de douanes s’appliquent sur la valeur totale des produits à l’importation (c’est à dire : coût d’achat + transport + assurance)..
4. Assurez-vous de
bien inclure tous les coûts
Assurez-vous de ne pas oublier d’inclure des coûts annexes à
votre projet d’import ; par exemple, le contrôle qualité et les tests à faire
en usine, les codes barre à faire porter sur chaque produit packagé, les
opérations logistiques spécifiques dont vous pourriez avoir besoin (ex :
palettisation, stockage, magasinage, entreposage sous douane…) ou tout autre
coût induit à la source pour la fabrication de votre produit (moule, design…).
5. Ajoutez votre
marge
Une fois tous vos coûts inclus, il est temps de
gagner de l’argent ! Ajoutez la marge commerciale que vous souhaitez appliquer,
et calculer votre prix de vente.Il est sage d’ajouter quelques points de marge supplémentaire pour couvrir les éventuelles fluctuations de taux de change ou de coût des matières premières, Ainsi, il est recommandé de mettre une date de validité à toutes vos cotations : 30 jours est généralement suffisant
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