Procédure à l’importation des véhicules Madagascar
1. Définition de
l’importation :
L’IMPORTATION
c’est l’action de faire entrer dans un
pays un produit. En terme économie c’est l’ensemble des achats de marchandises
à l’extérieur d’un pays. Cela consiste à faire entrer sur le territoire
communautaire des marchandises venant des pays étrangers.
Par exemple : l’importation des
véhicules venant d’Allemagne vers Madagascar
Documents
à fournir lors de l’importation :
Il appartient à l’importateur et à son
déclarant de réunir tous les documents requis pour le dédouanement et de
préparer à l’avance tous les éléments de sa déclaration.
Les documents généralement demandés
sont :
-
La facture
définitive ou facture du transitaire ;
-
Le titre de
transport (connaissement) ;
-
La déclaration en
détail (l’original et la copie de l’attestation d’identification fiscale pour
la première opération) ;
-
Le certificat
d’assurance ;
-
La carte grise
-
Le Bordereau de
Suivi de Cargaison (BSC)
La facture définitive ou facture du
transitaire :
Cette
facture est l’affaire d’une facturière qui peut l’émettre avant ou après les
différentes prestations effectuées par le transitaire pour le client. Elle
renferme à la fois les dépenses effectuées par le transitaire pour le compte du
client importateur mais aussi sa rémunération pour les diverses prestations
accomplies. Elle regroupe trois grandes parties visibles sur la facture à
savoir : les débours douanes (droits et taxes), les débours divers et les
interventions.
Ainsi,
une facture transitaire à l’importation est généralement envoyée avec un
ensemble de documents administratifs : la facture du fournisseur étranger,
le document douanier et les documents de transport doivent être enregistrées en
comptabilité la facture du fournisseur et celle du transitaire.
Il
est également nécessaire de comptabiliser la facture du fournisseur étranger.
La facture du fournisseur peut être libellée en devise étrangère. Dans ce cas,
il convient d’appliquer un traitement comptable particulier.
Le connaissement :
Par définition, le connaissement est un document matérialisant
le contrat de transport maritime conclu entre le chargeur et le transporteur
maritime. C’est également un titre
représentatif des marchandises.
Le connaissement est le document de
transport maritime le plus fréquemment utilisé. Il assume aujourd’hui un triple
rôle de preuve : preuve des termes du contrat de transport, de la
réception de la marchandise par le transporteur et de l’état de la marchandise
au moment de l’embarquement. La caractéristique essentielle du connaissement
réside dans sa fonction de titre représentatif de la marchandise qui
conditionne sa négociabilité.
En pratique le connaissement peut
attester soit que la marchandise a été effectivement chargée à bord, soit
qu’elle a été prise en charge par le transporteur pour être embarquée. Seul le
connaissement fait légalement foi de mise à bord des marchandises.
Même si le connaissement ne fait pas le
contrat de transport, il constitue néanmoins un document qui constat que ce
contrat de transport détermine les obligations respectives de chacune des
parties
A cet effet, il se présente sous forme
d’un imprimé comportant les inscriptions propres à identifier les parties, la
marchandise à transporter, les éléments du voyage à réaliser et le fret à
payer. Il contient en général au verso du document les conditions de transport
imprimées de l‘armateur et, au recto les conditions particulières relatives à
l’expédition concernée.
Enfin, le connaissement constitue un
titre représentatif des marchandises qui y sont mentionnées. Cette fonction,
historiquement plus récent que les précédentes a été rendue nécessaire par le
développement du commerce maritime.
L’accélération des échanges entre partenaires
commerciaux se heurtait en effet à la relative lenteur des transports
maritimes. Les praticiens ont alors imaginés de transférer à l’acheteur des droits
attachés aux marchandises et notamment le droit d’en prendre la livraison au
port d’arrivée en endossant tout simplement le connaissement au profit de cet
acheteur.
Ainsi, est né le connaissement
négociable fondé sur le principe suivant lequel la transmission du document à
l’acquéreur entraîne la transmission de tous les droits sur la marchandise.
Le
connaissement a trois fonctions :
-
C’est un
reçu de la marchandise : il
montre que le transporteur maritime a pris en charge une marchandise des mains
de l’expéditeur ou de son transitaire depuis le port de provenance.
-
C’est un
titre de transport maritime : il
détermine les obligations réciproques du chargeur et du transporteur maritime.
-
C’est un
titre de la marchandise : il
permet au destinataire de prendre livraison (de réceptionner) de la marchandise
à l’issu du transport
Les
mentions obligatoires du connaissement :
Le document
doit comporter :
-
Nom du
transporteur et nom du navire
-
Nom du
destinataire de la marchandise
-
Personne à
notifier (à l’arrivée du bateau)
-
Nom du chargeur
-
Port
d’embarquement et de débarquement
-
Destination de la
marchandise
-
La mention fret
payé
-
La mention
originale et le nombre d’originaux émis
-
La date, le lieu
de l’établissement et de mise à bord ainsi que la signature de la compagnie
maritime ou de son agent
La déclaration en détail :
La
déclaration en détail est un acte juridique par lequel le déclarant désigne
d’abord le régime douanier dont il demande l’application aux marchandises
concernées. Ensuite il s’engage sous les peines de droits à accomplir les
obligations du régime douanier à déclarer, enfin fournit toutes les
informations nécessaires permettant d’identifier des marchandises vis-à-vis du
service des douanes. La déclaration doit être écrite et signée par le déclarant.
C’est-à-dire
que la déclaration est l’acte par lequel
le déclarant indique le régime douanier à assigner aux véhicules et communique
les éléments requis pour l’application des droits et taxes, et pour les besoins
du contrôle douanier.
Par
exemple : la signature de la déclaration par le chef de transit (le chef
de transit met son signature et son cachet), ensuite le déclarant fait la
photocopie de tous les documents qui ont servi à déclarer le véhicule.
C’est
en quelque sorte la pièce d’identité de la marchandise. C’est le déclarant qui
s’en occupe. Elle permet aux services des douanes d’identifier les véhicules
(origine, lieu de fabrication, la provenance d’où les véhicules a été
transporté, position tarifaire)
Lorsque
toutes ces identifications sont retrouvées, le déclarant les met sur un état de
codage (valeur du véhicule), le connaissement est un document qui accompagne
les véhicules par voie maritime, la facture commerciale, toute ceci compose le
dossier du véhicule à importer.
Le certificat d’assurance :
Ce document est facultatif, le client
n’est pas obligatoirement à effectuer ce dossier. C’est-à-dire il est question
du choix de chacun si le client choisit d’assurer ou non sa marchandise.
Par contre, cela permet à l’importateur
d’avoir une garantie de remboursement lors d’un cassage sur les marchandises
assurées.
En outre, l’assurance transport
maritime couvre les pertes et dommages des navires et des marchandises, au
cours d’un transport depuis le site de provenance jusqu’à la destination
finale.
Des accords d’assurance particuliers
sont négociés selon les catégories de produits transportés et leur
conditionnement, les risques encourus et le montant des marchandises.
º L’assurance
transport maritime et ses spécificités :
Selon la règlementation des contrats
d’assurance transport maritime, une avarie est considéré comme une dégradation
de la cargaison intervenant durant le transport. Elle concerne aussi les dégâts
subis par le navire, mais cette notion inclut de manière spécifique les
dépenses imprévisibles et jugées indispensables effectuées durant le voyage.
-
Les avaries particulières :
Elles se rapportent uniquement aux
dommages liés aux conditions de transport des marchandises ou à leur
chargement / déchargement : vol, casse, perte ou tout type de dégradation.
Dans ce cas, le transporteur est le seul
responsable et doit rembourser son client conformément aux conventions
internationales en vigueur
-
Les avaries communes :
C’est une règle très particulière en matière
d’assurance transport maritime. Elle implique une répartition équitable, entre
toutes les parties intéressées, des dépenses impératives dues à un évènement
extérieur qui met en péril une expédition et nécessite des sacrifices
financiers. I
Il peut s’agir :
-
Du largage d’une
partie de la cargaison
-
De l’utilisation
de remorqueurs
-
De réparations
sur le navire
L’ensemble
des propriétaires concernés par le voyage doivent contribuer aux frais, même
s’ils ne sont pas assurés.
Ce
dernier agit comme un contrat de transport maritime de marchandises entre
l’expéditeur et le transporteur ou l’armateur et se négocie.
Il est délivré par le transporteur une
fois que les marchandises ont été chargées. C’est donc également un accusé de réception qui
peut être utilisé comme preuve d’expédition pour la douane.
º Les assureurs maritimes facturent aux clients
une prime pour couvrir les navires et les marchandises, notamment les véhicules
pour la période de temps où la police s’applique.
La carte grise originale :
C’est le
passe port ou la carte d’identité du véhicule concerné qui permet à
l’identification des véhicules.
º C’est l’identité proprement dit du véhicule à
importer.
Le Bordereau de Suivi des Cargaisons
(BSC) :
Toute cargaison à destination de la
République de Madagascar doit être couverte par un Bordereau de Suivi de
Cargaison.
Le bordereau de suivi des cargaisons
couvre les besoins statistiques, d’identification, de contrôle des coûts de
transport, de sûreté et de traçabilité du commerce et du trafic des
marchandises à destination du port.
Ø C’est un document papier ou électronique
délivré par des mandataires des qui les imposent.
L’exportateur ou son représentant est tenu d’ouvrir le BSC
dès l’embarquement des marchandises. Pour ce faire, il accèdera par internet au
module BSC où il ira :
-
Enregistrer les éléments
de son BSC comportant :
·
L’identité de
l’importateur à Madagascar
·
L’identité du
transitaire
·
Les détails de
l’expédition (marchandises et mode de transport)
-
Et y attacher les
documents finaux scannés requis qui sont la facture finale, la lettre de transport
(pour les expéditions maritimes uniquement) et la déclaration en douane à
l’exportation
Une fois ces formalités accomplie, et
après vérification par le Centre Technique, le BSC ouvert acquiert le statut
recevable. Toute cargaison n’ayant pas fait l’objet d’un BSC recevable ne
pourra pas être dédouané. Par ailleurs, s’agissant de mesures visant à
faciliter et à accélérer la procédure de dédouanement, les opérateurs
gagneraient sans conteste à ouvrir les BSC dès l’embarquement des marchandises.
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